25 oct. 2009

Le rève du scribe

Sous la lueur d'une chandelle qui se meurt , dans cet endroit ou transpire la misère et 'amertume
Sous la dictée du maître la plume s'agite sans cesse sur le parchemin , les yeux baissés sur son labeur le scribe relate et transcris la mémoire .

Au loin derrière les murs les hurlements s'estompent , de moins en moins forts, toujours plus étouffés.
Quand vient enfin le silence le scribe repose sa plume , dans la lueur de cette bougie mourante.
Les bruits du matin résonnent enfin dans les couloirs, les cris et les hurlements relègues au fond des cachots, au domaine de la nuit.

Dans l'aube naissante les yeux du scribe rencontrent les premières lueurs de l'astre d'or;
Il s'avance dans la lumière , quitte ce lieu de haine et de sang
derrière lui , au loin maintenant, se dressent les créneaux de la forteresse.

Le scribe avance toujours droit devant et s'abandonne dans cette clarté , en ces lieux verdoyant
Sur les chemin des peuples sylvains il se lance , détermine et le coeur en joie .
Il marche , courre et s'enivre des senteurs de la foret.
Et quand le soleil fini sa course le voila a l'orée d'une clairière , la lune apparaît dans sa suite d'étoiles
Il marche encore mais n'avance pas, il courre mais revient sur ses pas.
Son chemin défile dans le sens opposé , la peur l'envahit maintenant.

Le revoilà dans les plaines, il parcours les sentier plus vite qu'un destrier au galop , traverse les forets comme le vent , puis se dressent alors les noirs créneaux, les pierres de la forteresse noircies par le feu et le sang.
Les couloirs s'enchaînent et le revoilà dans cette pièce sombre ou ne brille qu'une chandelle , un homme est à sa place et note avec attention mais ce n'est pas lui, son chemin continue et le voila dans cette geôle , tout devient froid et la voie lui revient alors dans une longue plainte...

Dans cette pièce ou ne brille qu'une chandelle le scribe joue de sa plume sur le parchemin et se complaît dans ses rêves d'extérieur, cherche à oublier les cris et les hurlements qui déchirent les silence derrière ces murs, il s'enfuit dans ce monde imaginaire à la lueur d'une bougie mourante...

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