24 nov. 2009

Limbes....

Brouillard et silence, nul bruits quand disparaissent les sens
Dans cette lueur mourante cachée dans la brume mouvante

Plainte mourante qui déchire le silence, romps la loi muette des limbes
Râle dans lequel je m'évade et m'égare, râle ou se meurent mes illusions

Quand enfin s'achève la plainte en ces lieux dévastés, dans ces landes oubliées
Entre deux banc de brume apparaissent les plaines vides et désolées

Sur ce fond de misère et de malheur, nul vie , nul raison
La mort vaque sur son domaine et l'entretient sans répit
Dans ces paysages ou transparaissent la peine , la douleur et l'horreur sans fin

Au jour lointain ou courraient les herbes folles , les forêts , la vie avant le rien
La mort survole ses terres, désertiques et glacées , rougeâtres et brûlées , inconstance des enfers
Une cape de ténèbres abattue sur le monde , voile glacial qui s'étend

Dans les limbes disparaît la notion de temps, l'infini est alors châtiment
Dans les limbes sans fin ou l'on expie ses fautes, enfer solitaire et silencieux
Dans les limbes ou échouent les coupables, nombre toujours plus grand

La mort survole les plaines et son regard croise le mien, entre peine et haine mais déjà je ne ressens plus rien......

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