4 janv. 2010

Songes

Dans la pénombre pesante , dans ces lambeaux de lumière vacillante
Quand meure le dernier rayon de l'astre d'or, quand la lueur blafarde s'élève

Dans ce clair-obscur pesant, là ou se tapissent les choses oubliées et néfastes
Quand en ces marécages poisseux de misère se complaisent les créatures de la nuit

Dans cette noirceur immuable apparaît lentement les portes du bas-monde
Quand s'ouvrent les voies des lieux souterrains domaines de feu et d'airain

En ces territoires régis par l'acier et le feu, la peur et les anciens dieux
Là ou les banquets et les fêtes sont sans fins, là ou Moloch se repaît d'humains.

Les offrandes crient et prient mais en vain, la sentence est toujours la même
Souffrance et agonie, hurlements et cris, en ces lieux nul sursis

Quand pointe l'aube sur les étendues glacées, lueur d'espoir qui chauffe l'âme
Les ténèbres se retirent en leurs domaines de peurs et de damnation

Sous la lumière du soleil maintenant haut dans le ciel, boule de feu dans l'azur
Sous les rayons de l'astre d'or qui se reflètent dans le regard de l'homme
Sous le ciel brûlant d'espoir l'homme rêve et fuit ses démons intérieurs
Sous le ciel rempli de chaleur l'homme s'en va au loin vers des contrées meilleures

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