3 oct. 2009

Sarabande

Éternel supplice que supporte ce monde, dans les rouages du temps
Quand disparaît le ciel et que rugissent les bruits assourdissants

En ces lieux de misère ou se croisent les derniers errants
Là ou se pressent ceux à qui il ne reste que quelques instants

Terres décharnées couvertes de poussière, les squelettes s'effritent dans les plaines
Les steppes sont immenses et le glas retentit au loin , pâle et dernier écho de notre haine

Sur l'horizon voguent des nuages gris comme la terre, reflets de poussière dans l'azur
L'astre d'or se couche et darde ses derniers rayons sur ces étendues sans le moindre futur

La nuit prend possession de son domaine, se referme comme une gangue de plomb sur les terres
Nul bruits, nul mouvent , nulle vie , rien n'entame ce silence , rien n'est plus et rien ne serrât

Quand revient l'astre d'or, quand de nouveau la lumière irradie l'azur, la chaleur du globe

Quand réapparaissent les nuages dans le ciel, vaste masse blanche dans une mer vide

Quand revient encore la nuit , oppressante et lourde, reflet parfait du néant

Quand reprend cet éternel recommencement, cette ronde sans fin figée dans le temps....

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si tu lis ce que tu crées
Si enfin tu estimes ce que tu fais
peut-être tu prendras conscience
que l'espoir nait même dans les pleines désolées

perenoel a dit…

Quand la peine prend le pas sur la joie

Quand l'aigreur se teinte de haine

De ce sombre mélange nait la lumière

En cette alchimie macabre apparait la voie

Vers une finalité lumineuse, un destin éclairé