26 janv. 2009

folie douce

Aux sons des trompettes , aux sons des cors , les anges se déchaînent sur leurs instruments d'or.
Le son des tempêtes qui mugissent, rugissent auprès des bateaux qui ballottent dans le port.
Mes pensées se délitent et s'enroulent dans ces tourbillons d'écume et de brisants, qui viennent au plus prés du firmament se jouer des séraphins ailés.
Bourrasques de plumes , le vent se déchaîne, ma pauvre tête se décolle et s'en échappe des flots de paroles. Prose et poésie, mots d'amour et jurons des grands jours, tout se fait la belle vers les nuages, les pensées vagabondes et donne du vague à l'âme à ces jeux de mots qui se déversent au dessus des mers , le vent qui souffle et porte cette tête si pleine et si vide, de vie, d'incompréhension , de malice et d'espoir, les eaux limpides qui se tachent de ces pensées maintes fois retournée , barattées , mâchées , broyées, et rangées dans ce réceptacle .
Le vent continue sa course folle aux confins des eaux et survole les terres, les pensées affluent et s'épandent, engrais de folie pure qui se mêle aux terres , ne soyez point étonnés si la folie se mange vous savez d'où elle vient désormais, mais le vent malicieux jamais ne s'arrête , et dans sa course il se meut peu à peu aux berceaux des tempêtes. Les typhons roulent et tournent , la caboche et durement secouée mais tient toujours le choc , et soudain tout s'estompe , toutes ces couleurs d'azur et de joie fondent en un mur froid. Les séraphins ne soufflent plus aux cors et trompettes et dans les cieux noirs nuages aux même présages ; la crise est passée, la tête remonte vers sa place , tourne et se visse sur mon cou.. le temps se remet a couler dans son sens premier et alors les yeux ouverts , je contemple cette vie glacée. Le bleu azur , deviens le gris morne des cimetières. L'oubli partiel de cette vie s'effiloche et les souvenirs affluent tels les oiseaux au retour du printemps, les hirondelles de ma folie chassées par l'hiver de mon existence.. à quand la prochaine crise .. a quand la prochaine virée .. a quand la joie de pouvoir a nouveau m'envoler.. de me voir décoller et m'enfuir , de monter si haut que l'air manque.... en bas tout est si morne et sans joie... mais au loin se dresse la flamme de ta présence , elle se rapproche et me réchauffe, déclenche ces crises de douce folie.. doucement la musique reprend , les séraphins soufflent lentement.
ma tête se dévisse...

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